Sciences Participatives
Envie de participer à l'élaboration de la science ? Découvrez des programmes de sciences participatives près de chez vous.

Proposé par : CEREGE, Petits Débrouillards
La mallette pédagogique «Les témoins du climat» permettra aux utilisateurs de découvrir les foraminifères et de comprendre leur lien aux variations du climat. En outre, le public s’initiera au numérique et à l’intelligence artificielle, et à la façon dont les scientifiques peuvent s’en servir dans leurs recherches.
C'est l'occasion de découvrir, de façon ludique et par l’expérimentation, le travail d’un laboratoire de leur région, et également d’y contribuer ! En effet le CEREGE propose aux classes concernées de prendre part à un projet de sciences participatives, en étudiant avec eux des échantillons de foraminifères.

Proposé par : Collectif ODS Provence
A quelles dates les végétaux fleurissent, perdent leurs feuilles ? Quand observe-t-on la maturation des fruits ? Ces évènements saisonniers sont sensibles aux variations de température et sont, pour les scientifiques, des indicateurs du réchauffement climatique. Alors, vous aussi, observez la flore locale et contribuez à la recherche en participant à l’Observatoire des Saisons Provence, une déclinaison locale d’un programme national de sciences participatives.

Proposé par : Apolline Auclerc, Laboratoire Sols et Environnement - INRAE - Université de Lorraine - ENSAIA
Jardibiodiv permet de recueillir des données sur la petite faune visible vivant en surface des sols des jardins, des forêts, des prairies...
Différents protocoles scientifiques simplifiés sont proposés aux citoyen·ne·s afin d’étudier la diversité et l’abondance des organismes du sol.
Les observations sont ensuite envoyées aux chercheur·se·s afin d’évaluer l’impact des pressions sur la biodiversité des sols et trouver des solutions pour conserver cette biodiversité.
Cet observatoire participatif est également l’occasion de transférer les connaissances scientifiques vers les citoyen·ne·s pour leur permettre de mieux observer et connaître les milieux naturels qui les entoure.

Proposé par : Vigie-Nature du Muséum national d’Histoire naturelle
Projet de sciences participatives qui s’adresse à tous, le SPIPOLL a pour but d’étudier les réseaux de pollinisation, c’est-à-dire les interactions complexes entre plantes et insectes, mais aussi entre les visiteurs des fleurs eux-mêmes. Nul besoin d’être un expert sur les insectes pour participer, le protocole scientifique est simple : il suffit de curiosité, d’un peu de temps, et de respecter le mode d’emploi.
En vous penchant pendant 20 minutes précisément à photographier les visiteurs des fleurs d’une espèce végétale que vous avez choisie, vous constituez de véritables collections, qui sont une source incroyable d’informations, exploitée par des chercheurs au Muséum national d’histoire Naturelle et d’autres laboratoires partout en France. Ces précieuses informations permettent de suivre les variations de la diversité des insectes pollinisateurs et la structure des réseaux de pollinisation sur tout le territoire.

Proposé par : Proposé par Noé Conservation et Vigie Nature du Muséum National d’Histoire Naturelle
L’Observatoire de la Biodiversité des Jardins (OBJ) propose des protocoles simples et accessibles à tous (petits et grands) pour observer les papillons, les escargots et les limaces qui peuplent les jardins (privés, publics, balcons, etc), les identifier et transmettre ces observations au Muséum national d’Histoire naturelle.
Tout en reconnectant l’humain à la Nature, cet observatoire est un véritable réseau national de surveillance des papillons et des gastéropodes pour mieux préserver la biodiversité. Il permet de fournir aux chercheurs des données scientifiques qui renseignent sur la présence, la répartition ou la disparition d’espèces et de faire le lien avec les conditions écologiques associées à ces espèces (températures, changements climatiques, utilisation de produits phytosanitaire, etc).

Proposé par : Tela Botanica, Muséum National d’Histoire Naturelle
Sauvages de ma rue a pour but de permettre aux citadins de reconnaître les espèces végétales qui poussent dans leur environnement immédiat, les plantes qu’ils croisent quotidiennement dans leur rue, autour des pieds d’arbres, sur les trottoirs, dans les pelouses...
Les données permettent d’avancer sur la connaissance de la répartition des espèces en ville et sur l’impact de ces « brèches urbaines » sur la qualité de la biodiversité.